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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 08:19

 

 

Publié le 11 avril 2019 par werdna01

Biocontact magazine – avril 2019 – Arthur Firstenberg –

Des médecins, scientifiques, membres d’organisations environnementales et citoyens du monde demandent aujourd’hui à l’Organisation des Nations Unies, à l’Organisation mondiale de la santé, à l’Union européenne, au Conseil de l’Europe et aux gouvernements de tous les pays l’arrêt, de toute urgence, du déploiement du réseau sans fil 5G (cinquième génération), y compris depuis les satellites spatiaux.

Les travaux de recherche actuels montrent que la 5G – et plus particulièrement à partir de stations de base spatiales – contrevient aux principes consacrés dans une foule de conventions internationales.

Les travaux de recherche actuels montrent que la 5G – et plus particulièrement à partir de stations de base spatiales – contrevient aux principes consacrés dans une foule de conventions internationales.

En effet, la 5G entraînera une augmentation considérable de l’exposition au rayonnement de radiofréquences, qui s’ajoutera au rayonnement induit par les réseaux de télécommunications 2G, 3G et 4G déjà en place. Or on a déjà la preuve des effets nocifs du rayonnement de radiofréquences pour les êtres humains et l’environnement. Le déploiement de la 5G revient à mener des expériences sur les êtres humains et l’environnement, ce qui est considéré comme un crime en vertu du droit international.

 

Un projet de pure folie

Les entreprises de télécommunications, à l’échelle mondiale, sont bien résolues, avec l’appui des gouvernements, à déployer dans les deux prochaines années, le réseau sans fil de cinquième génération (5G). Cette décision produira ce qui est considéré comme un changement sociétal sans précédent à l’échelle mondiale. Nous aurons ainsi des maisons, des entreprises, des autoroutes, des villes toutes dites « intelligentes » et des voitures autonomes. Pratiquement tout ce que nous achetons et possédons, depuis les réfrigérateurs et les machines à laver jusqu’aux cartons de lait, en passant par les brosses à cheveux et les couches pour bébés, contiendra des antennes et des micro-puces et sera connecté sans fil à l’Internet. Toute personne sur Terre aura accès instantanément à des communications sans fil à très haut débit et à faible latence, et ce dans les coins les plus reculés de la planète, jusque dans les forêts pluviales, au milieu de l’océan et dans l’Antarctique.

Mais ce que la plupart des gens ignorent, c’est que cette nouvelle réalité entraînera aussi un changement environnemental sans précédent à l’échelle planétaire. Il est impossible d’imaginer la densité prévue des émetteurs de radiofréquences. Outre les millions de nouvelles stations de base terrestres 5G qui seront installées et les 20 000 nouveaux satellites qui seront lancés dans l’Espace, 200  milliards d’objets émetteurs feront partie de l’Internet des objets d’ici à 2020, et 1 000 milliards d’objets quelques années plus tard. Il y a eu un déploiement commercial de la 5G à basse fréquence et à faible débit au Qatar, en Finlande et en Estonie mi-2018. Quant au déploiement de la 5G à très hautes fréquences (ondes millimétriques), il a commencé dès la fin 2018.

 

Rien ne pourra y échapper

Malgré un déni généralisé, nous disposons déjà de preuves accablantes indiquant que le rayonnement des radiofréquences (RF) est nuisible à la vie. Les données cliniques accumulées sur des personnes malades ou ayant des troubles de santé, les preuves expérimentales de dommages à l’ADN, aux cellules et aux organes d’une grande variété de végétaux et d’animaux et les données épidémiologiques qui prouvent que les grandes maladies de la civilisation moderne – le cancer, les maladies du cœur et le diabète – sont en grande partie provoquées par la pollution électromagnétique, constituent un corpus de plus de 10 000 études publiées dans des revues dotées de comités de lecture.

Si les plans de l’industrie des télécommunications pour la 5G se concrétisent, pas un être humain, pas un mammifère, pas un oiseau, pas un insecte et pas un brin d’herbe sur Terre, quel que soit le lieu de la planète où il se trouve, ne pourra se soustraire à une exposition, 24 heures sur 24 et 365 jours par an, à des niveaux de rayonnement de radiofréquences des dizaines, voire des centaines de fois supérieurs à ceux que l’on connaît aujourd’hui. Toutes les issues de secours seront  barrées. Ces plans pour la 5G risquent d’avoir des effets graves et irréversibles sur les êtres humains et de causer des dommages permanents à tous les écosystèmes terrestres.

Pratiquement tout ce que nous achetons et possédons, depuis les réfrigérateurs et les machines à laver jusqu’aux cartons de lait, en passant par les brosses à cheveux et les couches pour bébés, contiendra des antennes et des micropuces et sera connecté sans fil à l’Internet.

Pratiquement tout ce que nous achetons et possédons, depuis les réfrigérateurs et les machines à laver jusqu’aux cartons de lait, en passant par les brosses à cheveux et les couches pour bébés, contiendra des antennes et des micropuces et sera connecté sans fil à l’Internet.

Des stations de base sur Terre

De façon à transmettre les énormes quantités de données nécessaires pour l’Internet des objets, la technologie 5G, une fois pleinement déployée, utilisera des ondes millimétriques, qui ne traversent pas aisément la matière solide. Il faudra donc que les entreprises de télécommunications installent des stations de base tous les 100 mètres dans toutes les zones urbaines du monde entier.

A la différence de la technologie sans fil des générations précédentes, où une seule antenne diffuse des ondes sur une superficie importante, les stations de base de la 5G et les équipements connexes seront dotés d’antennes à balayage électronique actif qui, ensemble, émettront des faisceaux d’ondes électromagnétiques focalisés, orientables, analogues aux faisceaux laser qui se chevauchent entre eux.

Chaque téléphone 5G renfermera des dizaines d’antennes minuscules qui, ensemble, essaieront de capter un faisceau étroitement focalisé auprès du pylône le plus proche. La US Federal Communications Commission (FCC) a adopté des règles autorisant que la puissance effective de ces faisceaux atteigne 20 watts (W), soit dix fois plus que les niveaux autorisés pour les téléphones actuels. Et chaque station de base de la 5G renfermera des centaines, voire des milliers d’antennes pointant simultanément de multiples faisceaux d’ondes électromagnétiques, analogues aux faisceaux laser, vers tous les téléphones mobiles et les autres appareils de son aire de service. Cette technologie est dite à « entrées et à sorties multiples  », ou MIMO. Selon les règles de la FCC, la puissance rayonnée effective des faisceaux d’une station de base de la 5G pourrait atteindre 30 000 W pour 100 mégahertz (MHz) du spectre, ce qui équivaut à 300 000 W par gigahertz (GHz) de spectre, c’est-à-dire des niveaux de puissance des dizaines, voire des centaines de fois supérieurs aux niveaux autorisés pour les stations de base actuelles.

 

Des stations de base dans l’Espace

Au moins cinq entreprises proposent d’offrir la 5G depuis l’Espace, à partir de 20 000 satellites regroupés en basse et moyenne orbite qui couvriront la Terre de puissants faisceaux d’ondes électromagnétiques focalisés et orientables (balayage électronique actif). Chaque satellite émettra des ondes millimétriques ayant une puissance effective de rayonnement pouvant atteindre 5 millions de watts depuis des milliers d’antennes permettant un balayage électronique. Même si l’énergie qui frappe le sol à partir des satellites est moins puissante que celle transmise par les antennes terrestres, elle touchera des régions qui échappent au balayage d’autres émetteurs et s’ajoutera au rayonnement induit par les milliards d’objets connectés grâce aux antennes relais de la 5G basées au sol. Mais, qui plus est, les satellites stationneront dans la magnétosphère de la Terre, qui exerce une influence importante sur les propriétés électriques de l’atmosphère. Autrement dit, l’altération de l’environnement électromagnétique de la Terre pourrait bien représenter une menace encore plus grande pour la vie que le rayonnement des antennes basées au sol.

 

Des effets nocifs

Avant même que la 5G soit envisagée, des dizaines de pétitions et d’appels émanant de scientifiques de différents pays, dont l’appel de Fribourg, signé par plus de 3 000 médecins, avaient demandé l’arrêt de l’expansion de la technologie sans fil et l’adoption d’un moratoire pour toute nouvelle station de base.

En 2015, 215 scientifiques de 41 pays ont fait part de leurs préoccupations aux Nations Unies et à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en faisant valoir que de « nombreuses publications récentes ont montré que les CEM [champs électromagnétiques] affectent les organismes vivants à des niveaux bien inférieurs à ceux que préconisent la plupart des lignes directrices internationales et nationales  ». Plus de 10 000 études scientifiques publiées dans des revues dotées de comités de lecture montrent les dommages du rayonnement de radiofréquences causés à la santé humaine.

Les dommages vont bien au-delà de ceux causés à la race humaine, comme en témoignent quantité de preuves de dommages causés à divers végétaux et à la faune, de même qu’aux animaux de laboratoire, notamment les fourmis, les oiseaux, les grenouilles, les mouches à fruits, les abeilles, les forêts, les souris, les rats, et plus généralement les insectes, les mammifères, les végétaux dont les arbres.

Étant donné que les populations d’insectes volants ont décliné de 75 à 80 % depuis 1989, même dans les zones naturelles protégées, le rayonnement de la 5G pourrait avoir des effets catastrophiques sur les populations d’insectes à travers le monde.

Étant donné que les populations d’insectes volants ont décliné de 75 à 80 % depuis 1989, même dans les zones naturelles protégées, le rayonnement de la 5G pourrait avoir des effets catastrophiques sur les populations d’insectes à travers le monde.

Des effets microbiologiques néfastes ont également été constatés. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS a conclu en 2011 que le rayonnement de radiofréquences, dans la gamme de fréquences de 30 kHz à 300 GHz, était peut-être cancérigène pour l’homme (groupe 2B). Toutefois, selon des preuves récentes, y compris les dernières études sur l’utilisation du téléphone mobile et les risques de cancer du cerveau, il est avéré que le rayonnement de radiofréquences est cancérigène pour les humains et devrait être classé en tant que « cancérigène du groupe 1 », au même titre que la fumée du tabac et l’amiante.

La plupart des signaux sans fil actuels sont modulés par impulsion. Les dommages sont causés à la fois par l’onde porteuse modulée par la haute fréquence et les pulsations basse fréquence.

 

La 5G est différente de la 4G

L’idée que nous pouvons tolérer de dix à cent fois plus de rayonnement à des longueurs d’ondes millimétriques se fonde sur une modélisation erronée du corps humain, considéré comme s’il s’agissait d’une coquille remplie d’un liquide homogène. L’hypothèse selon laquelle les ondes millimétriques ne traversent pas la barrière cutanée fait totalement abstraction des nerfs, des vaisseaux sanguins et d’autres structures conductrices d’électricité qui peuvent transporter les courants induits par le rayonnement profondément dans le corps. Une autre erreur, qui pourrait être plus grave encore, veut que les antennes à balayage électronique actif soient des antennes ordinaires. Or il n’en est rien. Lorsqu’un champ électromagnétique ordinaire pénètre dans le corps, il déplace des charges et induit la circulation de courants. Mais, lorsque des impulsions électromagnétiques extrêmement courtes pénètrent dans le corps, un autre phénomène se produit : les charges mobiles elles-mêmes deviennent de petites antennes qui rerayonnent le champ électromagnétique plus profondément dans le corps. Ces ondes sont appelées précurseurs de Brillouin. Elles deviennent importantes lorsque la puissance ou la phase des ondes change suffisamment rapidement. La 5G remplira probablement ces deux critères.

En outre, la pénétration profonde en soi se révèle plus particulièrement dangereuse pour les yeux et les organes du corps les plus gros, la peau, de même que pour les créatures très petites. Des études ont récemment été publiées dans des revues dotées de comités de lecture, prédisant des brûlures cutanées par énergie thermique chez les êtres humains par le rayonnement 5G et une absorption de la résonance par les insectes jusqu’à cent fois plus de rayonnement à des ondes millimétriques qu’ils ne le font aux longueurs d’ondes actuellement en usage. Étant donné que les populations d’insectes volants ont décliné de 75 à 80 % depuis 1989, même dans les zones naturelles protégées, le rayonnement de la 5G pourrait avoir des effets catastrophiques sur les populations d’insectes à travers le monde. Une étude menée en 1986 par Om Gandhi prévenait que les ondes millimétriques sont fortement absorbées par la cornée oculaire et que les vêtements ordinaires, dont l’épaisseur est de l’ordre du millimètre, augmentent l’absorption de l’énergie par la peau par un effet de type résonance.

 

De nouvelles règles de sécurité s’imposent

Les lignes directrices actuelles régissant la sécurité s’appuient sur l’hypothèse obsolète que le réchauffement est le seul effet préjudiciable des champs électromagnétiques. Mais, comme le Dr Marko Markov et le Pr Yuri Grigoriev l’ont affirmé, « les normes actuelles ne prennent pas en compte la pollution réelle de l’environnement par le rayonnement non ionisant ». Des centaines de scientifiques, dont de nombreux signataires de l’appel, ont prouvé que de nombreux types différents de maladies graves ou chroniques ou de lésions sont provoqués sans chaleur (« effet non thermique ») par des niveaux de rayonnement bien inférieurs à ceux prescrits par les lignes directrices internationales. Des effets biologiques surviennent même à des niveaux de puissance pratiquement nuls. On a observé que, parmi les effets à 0,02  picowatt (billionnième de watt) par centimètre carré ou moins, on retrouvait une structure génétique altérée dans E. coli et chez les rats, un électroencéphalogramme altéré chez les êtres humains, une stimulation de la croissance chez les plants de haricots et une stimulation de l’ovulation chez les poulets.

Pour assurer une protection contre les effets non thermiques, il faut prendre en compte la durée d’exposition. Or la 5G exposera tout le monde à beaucoup plus de transmissions simultanément et continuellement, jour et nuit sans interruption. De nouvelles normes de sécurité s’imposent donc, lesquelles devraient être fondées sur l’exposition cumulative et non seulement sur les niveaux de puissance cumulative mais également sur la fréquence, la largeur de bande, la modulation, la forme d’onde, la largeur de l’impulsion et d’autres propriétés importantes sur le plan biologique. Les antennes doivent être installées exclusivement à des endroits bien précis et connus du public. Pour protéger les êtres humains, les antennes doivent être installées loin des quartiers d’habitation et des lieux de travail de la population et interdites dans les voies publiques ou autres où les gens se déplacent. Pour protéger la faune, leur installation doit être interdite dans les parcs ou autres sanctuaires de la vie sauvage et leur nombre strictement réduit dans les endroits reculés de la Terre. Pour protéger toutes les formes de vie, le nombre de satellites de communications commerciales doit être limité et leur installation interdite en basse et moyenne orbite. Tout balayage électronique actif doit être interdit sur Terre et dans l’Espace.

 

Les effets aigus et chroniques

Le rayonnement de radiofréquences a des effets immédiats et à long terme. Le cancer et les cardiopathies sont des exemples d’effets à long terme. La perturbation du rythme cardiaque et des changements dans le fonctionnement du cerveau sont des exemples d’effets immédiats. Un syndrome qui s’appelait maladie des ondes radioélectriques dans l’ex-Union soviétique et désormais intitulé électrohypersensibilité (EHS) dans le monde d’aujourd’hui a fait son apparition, lequel peut être aigu ou chronique. Le Pr Karl Hecht a publié un historique détaillé de ces syndromes, compilé à partir de la revue de plus de 1 500 articles scientifiques russes et de l’histoire clinique de plus de 1 000 de ses propres patients en Allemagne. Parmi les constatations objectives, mentionnons des troubles du sommeil, une tension artérielle anormale et des palpitations cardiaques, des troubles digestifs, la perte des cheveux, des acouphènes et des éruptions cutanées. Les symptômes subjectifs incluent les vertiges, la nausée, les maux de tête, la perte de mémoire, l’incapacité de se concentrer, la fatigue, des symptômes de rhume et des douleurs cardiaques.

Les lignes directrices 2016 de l’Académie européenne de médecine environnementale Europaem CEM énoncent que l’électrohypersensibilité se développe car de plus en plus de personnes sont « continuellement exposées au quotidien » à des niveaux croissants de CEM. Il faudrait se focaliser « sur la réduction ou la prévention des expositions aux CEM » pour restaurer la santé de ces patients. L’électrohypersensibilité ne devrait plus par conséquent être considérée comme une maladie mais comme un dommage causé par un environnement toxique qui touche une proportion de plus en plus importante de la population, estimée déjà à 100 millions de personnes dans le monde, et qui pourrait bientôt toucher tout le monde si le déploiement de la 5G à travers la planète est autorisé.

La Déclaration scientifique internationale sur l’électrohypersensibilité et la sensibilité aux produits chimiques multiples (PCM) de 2015 à Bruxelles indique que « l’inaction a un coût pour la société et n’est plus une option désormais […], que cette situation représente un danger sérieux pour la santé publique et [exige d’urgence] que les mesures majeures de prévention primaire soient adoptées et priorisées, dans la perspective de cette pandémie mondiale ».

 

Des gouvernements qui manquent à leurs obligations

Dans leur hâte à mettre en œuvre la 5G et encourager l’utilisation sans contraintes de l’Espace, l’Union européenne, les États-Unis et les gouvernements nationaux à l’échelle mondiale prennent des mesures pour assurer un environnement réglementaire « libre d’obstacles ». Aussi interdisent-ils aux autorités locales d’appliquer les lois environnementales et, «  dans l’intérêt d’un déploiement rapide et rentable », ils suppriment « les fardeaux inutiles… comme les procédures de planification locales [et] toute la gamme des valeurs limites particulières applicables aux émissions des champs électromagnétiques et des méthodes requises pour les regrouper ».

Par ailleurs, les gouvernements promulguent des lois pour une utilisation autorisée des installations sans fil sur toute la voie publique. A ce jour, la plupart des installations sans fil ont été situées sur des terrains privés à une certaine distance des habitations et des entreprises. Or, comme la 5G requiert que ces équipements soient installés à moins de 100 mètres d’intervalle, ils seront maintenant situés sur le trottoir directement devant les maisons et les entreprises, et près des têtes des piétons, sans exception pour les mères et leurs bébés.

Les obligations d’avis public et d’audiences publiques sont supprimées. Même s’il y a une audience et que cent experts scientifiques présentent un témoignage contre la 5G, des lois ont été adoptées, rendant illégal pour les autorités locales de prendre en considération leur témoignage. La loi américaine, par exemple, interdit aux municipalités de réglementer la technologie sans fil « sur la base des effets environnementaux du rayonnement de radiofréquences », et les tribunaux ont renversé des décisions réglementaires concernant l’emplacement des stations de base pour la simple raison que la plupart des témoignages publics concernaient la santé. Les assureurs n’offriront aucune protection contre les risques des CEM, et il n’y a aucune clarté quant à savoir qui seront les responsables devant la loi de dommages à la vie, aux membres ou aux biens découlant de l’exposition à la 5G, que les stations soient terrestres ou situées dans l’Espace.

Les obligations d’avis public et d’audiences publiques sont supprimées. Même s’il y a une audience et que cent experts scientifiques présentent un témoignage contre la 5G, des lois ont été adoptées, rendant illégal pour les autorités locales de prendre en considération leur témoignage.

Les obligations d’avis public et d’audiences publiques sont supprimées. Même s’il y a une audience et que cent experts scientifiques présentent un témoignage contre la 5G, des lois ont été adoptées, rendant illégal pour les autorités locales de prendre en considération leur témoignage.

En l’absence d’un régime juridique exhaustif convenu régissant les activités dans l’espace extra-atmosphérique, la responsabilité légale de ces activités est inexistante, et ce malgré les risques qui s’ensuivent pour des continents entiers, l’atmosphère et les océans.

 

Les gouvernements nationaux jouent avec la vie sur Terre

Le refus de prendre en compte et d’appliquer des connaissances scientifiques pertinentes valables ne saurait se justifier sur le plan éthique. Les travaux de recherche actuels montrent que la 5G – et plus particulièrement à partir de stations de base spatiales contreviennent aux principes consacrés dans une foule de conventions internationales.

C’est pourquoi un appel a été lancé pour exhorter l’ONU, l’OMS, l’Union européenne, le Conseil de l’Europe et les gouvernements de tous les pays :

– à prendre des mesures immédiates pour arrêter le déploiement de la 5G sur la Terre et dans l’Espace de façon à protéger tous les êtres humains, et plus particulièrement les embryons, les bébés, les adolescents et les femmes enceintes, de même que l’environnement ;

– à respecter la Convention relative aux droits de l’enfant et la résolution 1815 du Conseil de l’Europe en informant les citoyens, notamment les enseignants et les médecins, sur les risques sanitaires (pour les adultes et les enfants) du rayonnement de radiofréquences, ainsi que sur les raisons et sur la façon dont ils peuvent éviter la communication sans fil et les stations de base, en particulier à proximité des crèches ou des garderies, des écoles des hôpitaux, des habitations et des lieux de travail ;

– à préférer et à mettre en œuvre des télécommunications câblées à la place du sans-fil ;

– à empêcher les entreprises du domaine du sans-fil ou des télécommunications, par l’intermédiaire de leurs lobbyistes, d’amener les responsables à prendre des décisions autorisant la poursuite de l’expansion du rayonnement de radiofréquences, notamment le déploiement de la 5G à partir de stations terrestres et spatiales ;

– à nommer immédiatement – en dehors de toute influence de l’industrie – des groupes internationaux de scientifiques indépendants, véritablement impartiaux, spécialistes des CEM et de la santé, exempts de conflits d’intérêts, dans le but d’établir de nouvelles normes de sécurité internationales applicables au rayonnement de radiofréquences, qui ne soient pas fondées uniquement sur les niveaux de puissance, qui prennent en compte les effets cumulatifs de l’exposition et qui protègent contre tous les effets sanitaires et environnementaux, plutôt que seulement sur les effets thermiques et seulement sur les effets touchant les êtres humains ;

– à nommer immédiatement – en dehors de toute influence de l’industrie – des groupes internationaux de scientifiques ayant une expertise dans le domaine des CEM, de la santé, de la biologie et de la physique atmosphérique, dans le but d’élaborer un cadre réglementaire exhaustif propre à garantir que l’espace extraatmosphérique est sûr pour les êtres humains et l’environnement, et prenant en compte le rayonnement de radiofréquences, les gaz d’échappement des fusées, la suie noire ainsi que les débris dans l’Espace et leurs conséquences pour l’ozone, le réchauffement global, l’atmosphère et la sauvegarde de la vie sur la Terre. Non seulement la technologie basée à terre mais aussi la technologie spatiale doivent être viables pour les adultes, les enfants, les animaux et les végétaux ■

Arthur Firstenberg, Administrateur de l’appel Le collectif scientifique ayant participé à la rédaction de ce document remercie Chantal Bodinel, traductrice professionnelle, pour la gracieuse traduction du texte de l’anglais vers le français (d’où a été extrait le présent article).

 

Pour signer l’appel : www.5gspaceappeal.org

 

 

Source : https://resistanceinventerre.wordpress.com/2019/04/11/non-a-la-5g-sur-terre-et-dans-lespace/

 

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