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12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 15:05

 

 

Il-place-les-eaux-de-la-LGV-sous-surveillance_slider.jpg

 

A La Celle-Saint-Avant, un habitant redoute que les modifications liées à la LGV entraînent une pollution durable. Et contaminent les eaux de deux étangs.

http://memorix.sdv.fr/0/default/empty.gifIndre-et-Loire - La Celle-Saint-Avant, Loches - Environnement


12/02/2013 05:35

 

" Pas de risque pour ses étangs "

Les prélèvements d'eau ont été faits fin janvier, en présence du maire. Pour faciliter la comparaison avant/après. Jean-Claude Mercier a en effet mandaté le Laboratoire de Touraine (*) afin qu'il analyse la présence ou non de vingt-cinq éléments dans l'eau des deux étangs de la ferme que possèdent ses parents, à La Hardraye, près de l'ex-Nationale 10 qui traverse La Celle-Saint-Avant. Presque 900 € à ses frais pour « avoir une trace zéro pollution ». Le chantier de la LGV peut-il présenter un risque de pollution pour ses deux étangs ?

Cosea, chargé de s'assurer de la maîtrise du foncier en vue de la construction de la ligne à grande vitesse, souhaite exproprier la famille Mercier de deux petites parcelles (7.695 m2 au total) et propose 4.679 € d'indemnités en compensation. Ce n'est pas le montant du dédommagement que conteste, selon ses dires, Jean-Claude Mercier, mais plutôt les travaux qui vont être conduits sur les deux bandes de terrain acquises par Cosea. Il s'agit de faire passer des buses afin de relier un futur bassin de rétention à l'un des deux étangs, de deux hectares chacun, et qui, par ailleurs, communiquent l'un avec l'autre.

Créosote et arsenic ?

Le bassin de rétention servirait à collecter les eaux provenant de la ligne SNCF déjà existante (Paris-Bordeaux) ainsi que des voies de raccordement avec la future ligne TGV. L'inquiétude de Jean-Claude Mercier porte notamment sur la créosote, le chrome, le cuivre et l'arsenic : autant de produits toxiques utilisés pour traiter les traverses SNCF, qui pourraient, selon lui, se déverser dans les étangs. Or, l'eau de ces étangs est utilisée pour l'irrigation de vingt-huit des quarante hectares de la ferme de La Hardraye.
Un fossé issu du second étang permet à l'eau de s'écouler jusqu'à la Creuse, à deux kilomètres de là. Jean-Claude Mercier souhaite que les eaux de ruissellement soient conduites directement jusqu'à la Creuse, sans passer par les étangs : « S'il n'y a, comme le dit Cosea, aucun risque de pollution, pourquoi pas ? ». Et si, comme il l'estime au contraire, une pollution survient, ce n'est plus un simple particulier qui devra la gérer. Mais l'État.

 (*) Implanté à Parçay-Meslay, ce laboratoire assure une mission de service public et procède à des analyses pour les administrations, les entreprises et les particuliers.

à savoir

Problème supplémentaire. Le long de la voie Paris-Bordeaux existante, une décharge SNCF (*) à quelques mètres des étangs. Un tas de vieilles traverses SNCF est notamment toujours visible. « Il faudrait donc ne pas accentuer les risques d'extension de pollution », insiste Jean-Claude Mercier. Cosea assure qu'elle « ne touchera pas du tout » à cette décharge.

(*) Sur un terrain vendu autrefois à la SNCF par les parents de Jean-Claude Mercier.

Pierre Calmeilles


 

Source: http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Actualite/Environnement/n/Contenus/Articles/2013/02/12/Il-place-les-eaux-de-la-LGV-sous-surveillance-1331093#

 

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