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12 mai 2023 5 12 /05 /mai /2023 13:09

 

 

 

8 Mai 2023

Par R5GN

Le lobby des télécoms domine les gouvernements - et ceci PARTOUT

Bonjour.

Ceci reçu de nos amis canadiens. Valable, hélas, pour tous les pays. Nous relayons sur ce réseau Linky. A noter que ESC en cours de constitution comme suite à l'ICE STOP 5G et les débats et ouvertures internationales enrichissantes qui ont eu lieu en son sein et autour d'elle, dépassant largement le cadre européen, qui ont permis de s'étendre à Children's Health Defense Europe et Marc Arazi dont nous sommes les relayeurs internationaux pour les infos ainsi qu'auprès de Michèle Rivasi et de Robin des Toits, sont en train de constituer une force internationale pour dénoncer les lobbys infiltrés partout, noyautant des scientifiques comme pour le tabac, l'amiante, les pesticides, néonicotinoïdes, perturbateurs endocriniens etc. Nous avons même entendu ceci publiquement : "Ce n'est pas parce que nous travaillons pour la téléphonie mobile que nous avons pour autant des conflits d'intérêts" !!! Il en va du projet de déclassification des CEM RF (classés en 2B à ce jour) alors que de très nombreuses études internationales indépendantes largement majoritaires (dont l'INSERM 44 et le CHU de Nantes pour les maladies environnementales) demandent à passer en 1 (cancérogène avéré). L'OMS/CIRC attendrait une étude asiatique cette année  pour trancher !!!

R5GN

 

Le lobby des télécoms domine les gouvernements, ce qui a des impacts extraordinairement graves sur la santé de milliards d'humains exposés à des niveaux dangereusement élevés de champs électromagnétiques. La nature toute entière en subit aussi évidemment les conséquences. Cette corruption systémique empêche que la réglementation censée encadrer cette industrie soit guidée par les recommandations des scientifiques honnêtes à l'abri de toute forme de conflits d'intérêts. 

L'examen de l'OMS sur les radiofréquences est entouré de secret – Les membres du groupe de travail se sont fait dire de garder le silence

Le projet de l'OMS visant à réviser sa classification actuelle des champs électromagnétiques (considérés comme «peut-être cancérogènes pour l'homme» Groupe 2B) est en cours depuis des années. Certaines personnes ont été "invitées" à y participer, et celles affiliées à l'ICNIRP (une ONG allemande pourrie à l'os par les conflits d'intérêts de ses experts à la solde de l'industrie) ont été privilégiées. Le secret qui entoure tout cela n'est pas de bon augure pour celles et ceux parmi nous qui espèrent que ce soit la science plutôt que le copinage avec l'industrie des télécoms qui serve à déterminer le risque associé à cet agent cancérogène.

Selon de très nombreux experts indépendants, les rayonnements radiofréquences devraient être rapidement inclus dans le Groupe 1 de la classification de l'OMS, celui des agents cancérogènes avérés, ce qui obligerait tous les gouvernements du monde à cesser leur déni des impacts catastrophiques des CEM, particulièrement ceux émis par les réseaux cellulaires. Les gouvernements n'auraient pas d'autre choix que d'imposer à l'industrie des télécommunications de réduire considérablement la puissance des émetteurs de leurs antennes et des téléphones cellulaires - ce qui sauverait la vie de millions de personnes et atténuerait quelque peu les impacts désastreux de ces rayonnements sur la faune et la flore.

Avec les centaines de milliards de dollars que les télécommunications sans fil rapportent à cette industrie et aux gouvernements complices, on imagine aisément les tractations incestueuses qui ont lieu en coulisse pour ne pas hausser le niveau d'alerte à ce sujet.

« Le projet CEM de l'Organisation mondiale de la santé continue de travailler à la mise à jour de son examen des effets des radiofréquences sur la santé. Cet effort, qui dure depuis plus de dix ans, est étroitement contrôlé par le personnel de l'OMS. Les informations communiquées au public sont très limitées et parfois trompeuses.

Nous savons qu'un nouveau groupe de travail s'est réuni à Genève en mars pour commencer à rédiger une révision du document de 1993 de l'OMS sur les critères de santé environnementale relatifs aux radiofréquences. Les détails sont rares et il est peu probable que cela change. L'OMS a demandé aux membres du groupe de travail de ne pas communiquer avec des personnes extérieures, y compris (surtout ?) avec la presse.

Microwave News a obtenu quelques détails. »

- Extrait et traduit de https://mailchi.mp/micr.../who-rf-review-shrouded-in-secrecy

Pour en savoir plus, aller au lien suivant...

https://www.microwavenews.com/.../can-who-kick-icnirp...

En voici un extrait traduit fort éloquent sur la corruption qui règne au sein de l'OMS...

Dans son avis public de décembre, l'OMS a déclaré que les personnes figurant sur la liste étaient «prises en considération» pour l'adhésion. Voici comment l'OMS a présenté la situation :

« Afin d'améliorer sa gestion des conflits d'intérêts et de renforcer la confiance du public et la transparence en ce qui concerne les réunions et les activités de l'OMS impliquant la fourniture d'avis techniques/normatifs, les noms et les brèves biographies des personnes ("informations publiées") dont la participation à un groupe d'élaboration de lignes directrices convoqué par l'OMS est envisagée sont divulgués pour avis et commentaires du public. »

Cependant, tout porte à croire que les nominations n'étaient pas proposées, mais qu'elles avaient déjà été décidées : Le groupe de travail était en fait déjà en place.

C'est ce que Sarah Loughran, membre du groupe de travail, a déclaré en décembre, moins de deux semaines après la première annonce de l'OMS. Mme Loughran est directrice des programmes d'énergie électromagnétique à l'Agence australienne de radioprotection et de sûreté nucléaire (ARPANSA) et membre de longue date du groupe d'experts scientifiques de l'ICNIRP. Elle a rejoint le SEG en 2013, un an après que Rodney Croft, son mentor, soit devenu commissaire. M. Croft est aujourd'hui président de l'ICNIRP, et certains la considèrent comme l'alter ego de M. Croft au sein du groupe de travail.

 

Pour vous donner une petite idée du niveau ahurissant de corruption qui règne au sein des gouvernements en ce qui a trait à la protection des intérêts de l'industrie des télécoms, voici un exemple révoltant tiré et traduit du plus récent mini-bulletin journalier d'information publié par Mme Sharon Noble de la Colombie-Britannique, auquel vous pouvez vous abonner en le lui demandant à sdnoble13@gmail.com...

L'ancien ministre d'Industrie Canada, Navdeep Bains, vient d'obtenir un poste très bien rémunéré chez Rogers Communications, ce qui suscite de vives critiques...

« L'ancien ministre libéral d'Industrie Canada (maintenant appelé ISED) Navdeep Bains, rejoint Rogers en tant que nouveau responsable des affaires générales de l'entreprise, poussant les critiques à tirer la sonnette d'alarme sur ce qui est perçu comme un pipeline menant de la politique à l'industrie.....

Navdeep Bains a fait partie du cabinet du Premier ministre Justin Trudeau en tant que ministre fédéral de l'industrie de 2015 au début 2021, et a choisi de ne pas se représenter aux élections cette année-là.

Le ministre de l'industrie est chargé de superviser la stratégie industrielle nationale du pays, y compris la réglementation de secteurs nationaux tels que les télécommunications.....

Cette embauche soulève des questions, surtout après que le gouvernement a donné son feu vert à la fusion Rogers-Shaw, qui a profité à Rogers au détriment des consommateurs canadiens, a déclaré M. Masse dans un communiqué. »

- Tiré et traduit de https://toronto.citynews.ca/.../former-industry-minister.../

Ce n'est pas la première fois qu'un ex-ministre ou ex-premier ministre est embauché pour servir les intérêts d'industries causant des torts considérables aux humains et à la nature. Ainsi, l'ancien premier ministre du Nouveau-Brunswick de 1999 à 2006, Bernard Lord, a ensuite été embauché pour présider le lobby des télécoms au Canada, tel qu'indiqué dans la fiche Wikipedia à son sujet...

« Le 27 octobre 2008, il se joint à l’Association canadienne des télécommunications sans fil à titre de président et chef de la direction. »

- Tiré de https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Lord

La même situation prévaut aux États-Unis, un pays qui est devenu une véritable corpocratie, où l'ancien président du lobby des télécoms, Tom Wheeler, a été nommé à la tête de la FCC (chargée de réglementer cette industrie) par Barack Obama - voir https://en.wikipedia.org/wiki/Tom_Wheeler. Puis, Trump a nommé Ajit Pai à la tête de la FCC. Comme on le voit à https://en.wikipedia.org/wiki/Ajit_Pai il avait servi en 2001 comme "Associate General Counsel" chez Verizon, un des géants américains des télécoms. Cette pratique dites des 'portes tournantes' consistant à nommer des gens de l'industrie à la tête d'organismes ou de ministères censés surveiller et réglementer ces mêmes industries, qui ensuite leur offrent des postes très payants pour les remercier de leurs bons services, est totalement inacceptable.

Et on se demande ensuite pourquoi le gouvernement canadien, comme celui des États-Unis, permet à l'industrie des télécommunications de faire tout ce qu'elle veut.

Le Canada est devenu le paradis des télécoms depuis belle lurette. Saviez-vous que...

Big Telecom Lobbied Trudeau Government 577 Times In Past Year, TekSavvy Says - Feb 13, 2021 [Selon TekSavvy, les grandes entreprises de télécommunications ont fait pression 577 fois sur le gouvernement Trudeau au cours de l'année écoulée]

https://www.huffpost.com/.../telecom-lobbying-ottawa_ca...

Traduction: Selon TekSavvy, le Canada court le risque d'une "capture réglementaire" dans son secteur des télécommunications.

... TekSavvy a analysé les entrées du registre fédéral des lobbyistes au cours des 12 mois précédant février 2021, et a trouvé 577 réunions entre des fonctionnaires et les trois grandes entreprises de télécommunications - Bell, Rogers et Telus - ainsi que trois acteurs régionaux - Shaw, Quebecor et Cogeco - et l'Association canadienne des télécommunications sans fil.

... "La plupart des réunions ont eu lieu avec des bureaucrates de l'ISED et du ministère du patrimoine, qui supervisent respectivement la politique des télécommunications et de la radiodiffusion".

Savez-vous combien de fois les représentants des groupes canadiens militant pour une meilleure protection de la santé de la population et de l'environnement ont pu rencontrer des bureaucrates des mêmes ministères depuis qu'ils existent ? Aucune... ZÉRO rencontre !

Toutes les doléances qui ont été adressées à des élus, ou à l'ISED ou Santé Canada, par des citoyens inquiets ont été soit ignorées, ou n'ont reçu en réponse qu'un courriel rempli de mensonges suaves et rassurants affirmant que le Santé Canada exerce une veille constante de l'évolution de la science et que, pour le moment, absolument rien n'indique que les Canadiens soient exposés au moindre danger quand ils utilisent leurs téléphones cellulaires et leurs autres appareils sans fil.

 

Rappelons aussi que le Centre international de recherche sur le cancer de l'OMS évaluera les risques sanitaires liés à la 5G – mais pas avant 2025 !

IARC to coordinate production of a risk assessment on 5G exposures as part of the EU-funded SEAWave project  

https://www.iarc.who.int/.../iarc-to-coordinate.../ 

D'ici là, la 5G millimétrique sera déjà largement déployée dans le monde entier. Rien ne presse évidemment ! Et c'est financé par Horizon Europe, un programme de l'Union européenne, doté d'un budget de 95.5 milliards d'Euros comme on peut le voir dans https://research-and-innovation.ec.europa.eu/.../funding.... Tel que ça y est indiqué, auparavant ce programme s'appelait Horizon 2020 dont le principal mandat était de faciliter le déploiement de la 5G en Europe. Comme on peut le lire dans...

Bâtir l’avenir numérique de l’Europe

https://digital-strategy.ec.europa.eu/fr/policies/5g

... La Commission européenne a identifié très tôt les possibilités de la 5G, en établissant un partenariat public-privé sur la 5G (5G-PPP) en 2013 afin d’accélérer la recherche et l’innovation dans le domaine de la technologie 5G. La Commission européenne a engagé un financement public de plus de 700 millions d’euros dans le cadre du programme Horizon 2020 pour soutenir cette activité. Ces activités s’accompagnent d’un plan international visant à assurer un consensus mondial sur la 5G.

Peut-on décemment croire que l'évaluation des risques sanitaires liés à la 5G, dans le cadre d'un projet de l'OMS financé par un programme de l'Union européenne dont la précédente mouture avait servi à accélérer le déploiement de la 5G, ne sera pas lourdement handicapée dans son objectivité par le terrible conflit d'intérêts incestueux de son financement dissimulé derrière un mince écran de fumée ?

Une telle corruption éhontée de la science devrait être fortement dénoncée par les grands médias, mais ça n'arrivera jamais car ils sont pour la plupart la propriété des télécoms et des gouvernements. Et durant ce temps, des milliards d'utilisateurs accros à leurs bébelles électroniques sans fil croient naïvement qu'ils ne courent aucun danger à s'exposer 24 heures sur 24 aux rayonnements cancérogènes qu'ils émettent...

 

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