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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 11:08

 

 

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Les sylviculteurs réunis en assemblée à la salle des fêtes. © PHOTO P. L.

 

 

Publié le 10/11/2014 à 06h00 , modifié le 10/11/2014 à 08h41 par pierre lascourrèges


Réunis à Préchac par leur syndicat, ils appellent à la mobilisation générale en pleine enquête publique.


Le projet de ligne à grande vitesse va impacter le massif des landes de Gascogne sur 282 kilomètres, pour sa partie Bordeaux-Toulouse et sa partie Bordeaux-Dax. Les chiffres parlent d'eux-même : le projet ferroviaire présente une emprise d'environ 1 260 hectares de forêt en Gironde (plus du double sur l'ensemble du tracé). La majorité est constituée en propriété privée et destinée à la production forestière.


Cette saignée dans le massif forestier affecte particulièrement les sylviculteurs. Au point que le Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest a tenu une réunion à Préchac, comme il l'a fait dans les départements voisins des Landes et du Lot-et-Garonne. « Nous appelons à une mobilisation massive pour donner un avis négatif à ce projet soumis à enquête publique. Le dossier est consultable jusqu'au 8 décembre dans les mairies des communes impactées.


L'objectif est de rencontrer le commissaire-enquêteur et de déposer par écrit un maximum d'observations et propositions à remettre à l'intérieur du registre de l'enquête publique », résume Éric Dumontet, secrétaire général adjoint de l'Union syndicale des sylviculteurs d'Aquitaine, qui rappelle ici les principaux préjudices. Le passage de l'ouvrage va provoquer une coupure des propriétés et des parcelles forestières. Il interrompra le réseau des pistes forestières servant à la gestion forestière et à la défense des forêts contre les incendies.


La diminution de surface et l'effet de coupure entraîneront une dévalorisation des biens fonciers. Une forte inquiétude porte également sur les compensations environnementales qui pourront être demandées pour la destruction des massifs forestiers, des espèces protégées et l'impact sur la ressource en eau. Sans parler des risques d'aggravation des dégâts du vent ou bien encore les attaques phytosanitaires.


Guillaume Rielland, juriste au service des sylviculteurs s'est attaché à apporter d'autres éléments juridiques portant notamment sur l'insuffisance de l'évaluation socio-économique du projet en particulier pour les prévisions en matière de trafics et les imprécisions sur le financement qui impactera in-fine le prix du transport.

 


 

Source : http://www.sudouest.fr/2014/11/10/ils-ne-veulent-pas-de-la-lgv-1731339-2780.php

 

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