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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 12:42

 

 

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Rédaction - 17/01/2011 | eitb.com |


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Le Conseil Régional d'Aquitaine et le Préfet des Pyrénées Atlantiques demandent l'arbitrage de l'ASN dans ce dossier où les écologistes et une contre-étude contredisent la "réhabilitation" faite.

 

C'est sur les ondes de Radio France Bleue Pays Basque que le sous-Préfet de Bayonne, Laurent Nuñez, a annoncé que le dossier très polémique de Fertiladour de Boucau a été transféré pour son examen à l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), sur proposition conjointe du Préfet des Pyrénées Atlantiques et du Président du Conseil Régional, Alain Rousset.

 

Dans le cadre de son examen de cessations d'activités, la réhabilitation du site industriel contaminé par des terres rares radioactives, telle que préconisée par différents arrêtés préfectoraux, a fait l'objet d'un suivi depuis 1997 par les services de la DREAL (ex-DRIRE) que contestent toujours les associations locales de défense de l'environnement comme ZipAdour ou IDEAL

 

Avec 10.000 mètres cube de terres encore polluées enfermés sous un bouclier de gravier, la méthode utilisée par l'industriel, si elle est légale, a été fortement remise en question par le laboratoire indépendant de radiologie ACRO de Caen, charége d'une contre-étude indépendante l'été dernier par le Conseil Régional, avant toute acquisition.

 

Ces 8 hectares au bord de l'Adour restant toujours une priorité pour l'appétit industrialo-portuaire de ses investisseurs, le dossier sera donc soumis à l'arbitrage de l'ASN, qui devra statuer "au cours du 1er semestre 2011" sur la validité du traitement effectué.

 

Actuellement, la tendance serait plutôt à lapoursuite du maquillage d'usage, avec une préconisation faite à l'industriel pour qu'il abaisse avec force camions de graviers la valeur de "quelques points qui sont encore supérieurs aux valeurs de radiation demandées".

 

L'ACRO, dans son étude, avait établi le fait que ce "traitement de crotte de chat" s'était appuyé sur le non-respect du curage initial des terres tel qu'exigé par arrêté préfectoral, et que la solution d'un tombeau de scories en surface ne permettait pas de constituer une solution satisfaisante à long terme, du fait de la porosité des matériaux concassés en surface.

 

Pour mémoire : dans le dossier de cessation d'activité actuellement entre les mains de la sous-Préfecture, un document officiel du cabinet ALGADE, daté de septembre 2002, qui a oeuvré à cette "réhabilitation" concluait à la présence significative de terres encore fortement contaminées en profondeur, et proposait que ne soit pas pour autant remise en question son recouvrement par des graviers.

 

Une "proposition" qui avait été validée par la DRIRE, et avait fait le bonheur de l'industriel, et de son grroupe Agriva/Roullier.


 

Source :http://www.eitb.com/infos/environnement-et-science/detail/582001/lautorite-surete-nucleaire-saisie-du-cas-fertiladour/

 

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