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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 13:14

 

 

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Déclaration de presse


Alertés le 10 décembre 2013 dans l’après-midi  sur un trafic de camions de terres excavées du chantier Marinadour / Rivadour et agglo ACBA, des représentants du  CADE ont suivis l’un des camions  de l’entreprise Irachabal jusqu’à une parcelle  située route des cimes à Villefranque sur le versant d’Elizaberri (Mouguerre) (1).


Ils ont constatés que la terre y était déversée dans un talveg utilisé comme dépotoire  pour des déchets du bâtiment de quelques nature que ce soit (plâtre, laine de verre, ferraille, blocs bétons, gravats divers, gaines plastiques …). Après enquête de voisinage, le terrain est propriété depuis plusieurs années de l’entreprise de bâtiment Toffolo qui l’aurait acquis aux enchères à la famille Martiquet dont les représentants sont aujourd’hui décédés.


Les riverains nous ont signalés que ces comblements ont contribué à tarir une source qui alimentait le ruisseau  d’Elizaberri  et son moulin.  L’eau de source était utilisée comme eau potable jusque dans les années 1970. Plus de 10 mètres de remblais ont été apportés sur le terrain d’où émane de fortes odeurs d’hydrocarbures benzéniques rappelant celles constatées sur le chantier  de Marinadour à Bayonne.


Le CADE constate  qu’une fois de plus le cahier de charges établi par les promoteurs concernant la dépollution du site n’a pas été respecté:  le protocole spécifie que les terres inertes sont expédiées sur la décharge de Biltoki,  celles non dangereuses à Hazketa (Hasparren), les dangereuses à Changé à Mayenne et les plus dangereuses aux Pays-Bas.


-Le site découvert ne saurait en aucun servir d’exutoire pour des déchets polluants (ou non) de quelque sorte que ce soit.


-Nous sommes,  à la lumière de ces faits, en mesure de nous poser la question de savoir combien d’autres camions et combien d’autres sites naturels ont-ils pu être utilisés à de telles fins ?


Comment à Villefranque, les autorités locales ont-elles pu ignorer de tels agissements malgré toutes les réglementations en vigueur (Schéma de COhérence Territoriale – SCOT, SDAGE , SAGE, loi sur l’eau, Grenelles de l’environnement) ?


Faut-il rappeler le coût porté de cette dépollution par la collectivité qui s’élève à  près de 2 M€ ?


-Nous sommes,  à la lumière de ces faits, en mesure de nous poser la question de savoir combien d’autres camions et combien d’autres sites naturels ont-ils pu être utilisés à de telles fins ?


Ces pratiques qui peuvent être assimilées à "des arrangements entre amis" représentent pour  les entreprises RSE (Responsable Sociétale et Environnementale) et certifiées, une forme de concurrence déloyale sans parler des retombées négatives en termes d’image  pour les entreprises et les responsables politiques.


 A qui ce crime profite-t-il ?

 

        (1)  Chemin Arkozilaenea


Pour plus d’infos, vous pouvez nous contacter : Victor Pachon 06 70 48 07 05, Michel Botella 06 81 85 00 94, Pascal Burgues 06 70 25 66 11

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